Il y avait une salle avec une énorme carte qui m’a fait penser que l’histoire de la Belgique ne se limite pas à son territoire. Les langues que l’on parle viennent d’ailleurs, ce qui se décide ici s’applique dans tout un continent et le plus grand territoire que la Belgique a conquis se trouvait à l’autre bout du monde. La frite Belge n'aurait pas existé sans la découverte de l'Amérique ou l’art de frire les aliments, sûrement hérité de la Chine qui cuisine de cette manière depuis des millénaires. J’ai réalisé que la Belgique est un pays tourné vers le monde, un pays bien plus grand que ces frontières.

Je pense que cette petite visite au musée m’a permis de voir la Belgique sous un nouvel angle. Comme ces trompes l’oeil qui représentent à la fois une jeune femme et une vieille dame. Quand on les regarde pour la première fois, on ne voit qu’une seule personne, mais dès qu’on découvre l’autre femme, on sait que l’illustration représente plusieurs choses avec les mêmes traits et que c’est notre façon d’observer qui nous révèle une facette de l’image. Après avoir découvert cette nouvelle facette, on ne peut plus retourner en arrière, notre perception est changée pour toujours.

J’ai bien aimé cette expérience qui m’a permis de revisiter Bruxelles. À force de penser à notre avenir, on oublie souvent le passé qui a pourtant façonné notre présent. Le jeu est vraiment une belle façon de visiter un musée. En plus de l'histoire, j'ai découvert tout un tas d'anecdotes sur ces personnes qui ont participé à l’histoire Belge.